Le 1er mars 1995, les deux hommes échangent sur leurs expériences concentrationnaires. C'est cette conversation que propose ce petit livre très dense. Ils vont évoquer la diversité des vécus, la situation du politique (venue solitaire et solidaire) par rapport à celle du Juif (venue familiale), l'attitude au retour (le silence voulu par le survivant ou le silence auquel il est contraint), et enfin l'importance du témoignage malgré la douleur qu'il implique.
Ed. Mille et une nuits n° 85, 1995, 2-84205-026-6.